Tuesday, October 29, 2013

CANCER DES OS: Quelle différence avec une métastase osseuse ?

Les cancers primaires de l’os sont des cancers rares. Environ mille nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France.
Les cancers primaires de l’os sont des cancers rares. Environ mille nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Dans la majorité des cas, la maladie apparaît chez des adolescents ou des jeunes adultes : 70 % des patients ont moins de 18 ans.
Ces tumeurs se développent à partir de cellules composant le tissu osseux. On distingue différents types de cancers de l’os en fonction du type de cellules osseuses dont elles sont issues :
- les ostéosarcomes qui se développent à partir des ostéocytes ;
- les sarcomes d’Ewing qui se développent à partir des ostéoclastes ;
- les chondrosarcomes qui se développent à partir des chondrocytes qui forment le cartilage osseux ;
- les fibrosarcomes qui se développent à partir des fibroblastes ;
- les neurofibrosarcomes qui se développent à partir des cellules mésenchymateuses.
Les ostéosarcomes sont les cancers primitifs de l’os les plus fréquents. Ils représentent 30 % de ceux diagnostiqués chez l’adulte et  80 % de ceux de l’enfant et de l’adolescent. Ils se développent presque toujours sur les os longs des membres, au niveau du genou, en haut du tibia ou en haut de l’humérus.

Les cancers primaires de l’os ne doivent pas être confondus avec les métastases osseuses. Ces dernières sont des tumeurs secondaires, se formant au niveau de l’os à partir de cellules tumorales issues d’une tumeur primaire localisée dans un autre organe. La prise en charge des métastases osseuses dépend largement de la nature de la tumeur primaire qui a été à leur origine.

Quels traitements suivre ?

La chirurgie est le principal traitement des cancers de l’os. Elle peut être précédée ou complétée par une chimiothérapie.

Quelle évolution ?

A l’issue du traitement d’un cancer de l’os, un suivi médical régulier est toujours nécessaire. Il permet de confirmer que tout va bien ou, le cas échéant, de détecter le plus précocement possible une rechute.
Ce suivi passe par une visite de contrôle effectuée tous les trois ou quatre mois pendant les deux premières années, puis tous les six mois pendant les trois années suivantes. Au-delà de cinq ans, un contrôle annuel est souvent suffisant. Les examens réalisés lors de visites de contrôle dépendent de la nature exacte du cancer traité et des traitements qui ont été réalisés.
Dans tous les cas, si une récidive locale, une métastase ou une nouvelle lésion est mise en évidence au cours des examens de surveillance, une prise en charge adaptée sera proposée au patient.


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